Zhongdian, premiers contreforts du Tibet

Un album est disponible en cliquant sur le diaporama en bas de page. (Collection personnelle)


Ayant quitté les gorges du Saut du Tigre, nous arrivâmes à Zhongdian, désormais souvent appelé Shangri La, au terme d'une belle route de montagne. La maison d'hôtes, où nous devions séjourner deux nuits, était une ferme tibétaine rénovée, en pleine campagne, à Ringha, distante de quelques kilomètres de la ville. 
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La porte d'entrée dans la cour n'avait rien qui la distingue des autres maisons tibétaines disséminées dans la campagne. Un gros chien noir et deux plus petits nous accueillirent avec des jappements bruyants qui cessèrent  lorsqu'on leur eut été présentés avec caresses à l'appui. Un escalier de bois assez raide menait à une terrasse surplombant la cour et donnant sur les pièces principales de cet étage, dont notre chambre.


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Notre hôte, qui se présenta par son prénom, Constantin, charmant et affable nous fit les honneurs de la maison et nous amena à notre chambre qui nous ravit dès le premier coup d'œil, avec ses murs recouverts de superbes peintures tibétaines de couleurs vives. Le repas aux chandelles, en tête à tête, dans la grande pièce de réception admirablement décorée fut également un ravissement. Pendant les deux jours que nous avons passés dans cette maison nous avons eu un grand plaisir à échanger avec Constantin, Français d'origine polonaise, marié à une britannique, qui connaît merveilleusement le pays où il organise des randonnées et sur lequel il a écrit plusieurs livres d'un grand intérêt. 
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Le lendemain de notre arrivée, nous sommes retournés à Zhongdian pour commencer la journée par la visite du monastère tibétain de Songzanlin qui est le plus grand du Yunnan. Comme à l'accoutumée, il est impératif de laisser la voiture sur un parking et de prendre une navette qui nous conduira au pied du monastère. 
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Erigé sur un promontoire dont il faudra gravir les nombreuses marches, le monastère a des allures de Potala. L'esplanade précède les temples, qui sont de vastes constructions aux murs blancs recouvertes de toits dorés, récemment reconstruits, et permet d'observer un vaste panorama sur la ville et la campagne environnante. L'ensemble est vaste et majestueux. A l'intérieur se trouvent de grandes statues de personnages tantôt apaisants, tantôt effrayants, autour desquelles circulent silencieusement des moines occupés à distribuer des cierges.
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Après une promenade au centre de la ville ancienne qui a été détruit par un incendie le 11 janvier 2014 et entièrement reconstruit depuis, nous visitons le temple Bai Ji Si, situé sur la colline de Dagui, au cœur même de la ville, nécessitant une nouvelle fois l'ascension d'une volée de marches. Le temple lui-même est très beau et, de l'allée qui en fait le tour, on observe de belles vues sur les toits de la ville et les montagnes qui l'entourent.
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Sur le côté du temple un gigantesque moulin à prière doré, visible de loin, est actionné par les nombreux visiteurs qui s'efforcent de le faire tourner. La gaité communicative des pousseurs et des spectateurs le fait ressembler davantage à un manège qu'à un objet de culte. Sur sa paroi on voit cependant de belles sculptures de Bouddha dont l'or brille au soleil.
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Le soir nous dinerons dans la ferme voisine de la maison d'hôtes avec la famille tibétaine qui nous fera visiter une maison traditionnelle avec sa salle de réception abondamment colorée mais réservée aux grandes occasions.


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